À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, la stratigraphie, l'étude des dépôts successifs de matériaux sédimentaires, se développe, menée par Charles Lyell.
La datation par stratigraphie repose sur le principe de la règle de trois : s’il faut cent ans pour déposer un millimètre d’argile et si la couche mesure un mètre, alors le temps de dépôt est de 100 000 ans. C'est avec cette méthode que les temps d’érosion ou de creusement de vallées ont été évalués.
Cette technique présuppose que la vitesse de sédimentation est constante au cours du temps et dans l’espace, or ce n’est pas le cas.
Buffon va lui aussi se pencher sur les temps de sédimentation. En observant l’épaisseur des couches sédimentaires des Alpes et la lenteur des dépôts formés par les océans, il suppose que l'âge de la Terre pourrait aller de quelques millions à près de 3 milliards d’années. Il ne publie pas ces résultats, préférant « être plat que pendu ». Pour lui, la présence de fossiles marins et la sédimentation de fonds rocheux témoignent d’une submersion antérieure des continents actuels, dont la topographie est façonnée par les courants océaniques et l’érosion.
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